5 - Rencontres d'artistes - Evènements ADIAF & 6 - Emergence

Samedi 7 octobre, 14h30 – 16h, Montrouge

Nous vous proposons une visite guidée avec la commissaire Coline Davenne de la 67ème édition du Salon de Montrouge.

Depuis sa création, en 1955, par la Municipalité, le Salon de Montrouge révèle, encourage et accompagne la scène artistique contemporaine émergente, tous médiums confondus. Il vise à offrir aux jeunes talents une exposition collective de qualité, un accompagnement curatorial dédié et une rencontre avec tous les publics dont des professionnels du monde de l’art.

Pour l’édition 2023, qui se tient au Beffroi du 5 au 29 octobre 2023, le commissariat de Work Method (Guillaume Désanges et Coline Davenne) poursuit son projet de transformer le Salon en une vitrine de l’art dans son temps, en résonnance avec l’actualité du monde de l’art et de la société.
Son ambition : participer à un écosystème de l’art, dans une logique collaborative et vitale, accessible à tous.
Pour cela, le comité de sélection et la Ville de Montrouge ont resserré la sélection à 36 artistes, 2 artistes invitées et un collectif. Ils ont élargi les perspectives en orientant leur choix vers des pratiques pluri-disciplinaires : photographie, écriture, recherche, cinéma, arts plastiques et édition sont à l’honneur.

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5 - Rencontres d'artistes - Evènements ADIAF & 6 - Emergence

Lundi 20 novembre, 19h-20h, 3ème Arrdt Paris.

“Il s’agirait de jouir de cette liberté léguée par la théorie critique et les pratiques conceptuelles ayant, gravement, acté la mort de l’auteur, en gagnant un peu de légèreté. On le voit ici, l’appropriation étant un geste naturel pour les artistes nés au milieu des années 1980, elle est mue désormais par un principe de désir et une question de goût. D’ailleurs, Corentin Canesson définit le mieux son intérêt pour la peinture d’un autre par l’envie qu’elle suscite de la peindre à son tour, comme s’il y avait moins d’intérêt à référer qu’à refaire, repeindre, pour peindre encore, sans raison de s’arrêter. Le discours sur la fin de la peinture serait alors définitivement contredit par l’argument le plus honnête et le moins contextualisé, c’est à dire l’indéfectible plaisir de peindre, aussi permanent que le nu féminin dans l’histoire de la représentation et les histoires d’amour en littérature ou en chanson.

Julie Portier, Re-peindre et peindre, Avril 2015″

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5 - Rencontres d'artistes - Evènements ADIAF & 6 - Emergence

Mardi 12 septembre, 12h30-13h30, 3ème Arrdt.

Bien que beaucoup d’entre nous aient découvert le travail de Paul Maheke par le biais de ses performances et de sa danse, la première pratique de l’artiste se compose essentiellement de dessins et d’œuvres murales.

À travers diverses formes et disciplines artistiques, Maheke a poursuivi une exploration à long terme des manières dont les corps, les récits et les histoires marginalisés sont rendus visibles et invisibles. Résistant à une exploration de l’identité qui s’inscrit uniquement dans le cadre de la politique de l’identité, la trajectoire de Maheke a été continuellement canalisée par des sensations spectrales. L’artiste a intégré des fantômes, des esprits et des êtres non humains dans ses œuvres afin d’inviter à une réorientation de la manière dont nous, le public, sommes capables de percevoir, c’est-à-dire de recadrer la manière dont nous sommes capables de voir, de sentir et d’écouter.

Portfolio de l’artiste

Lien vidéos de l’artiste

5 - Rencontres d'artistes - Evènements ADIAF & 6 - Emergence

Vendredi 29 septembre, 12h30-13h30, Aubervilliers

Ser Serpas est née en 1995 à Los Angeles. Résidant et travaillant à Paris, la jeune artiste est diplômée de la HEAD Genève et de la Columbia University à New York. Sa pratique artistique associe la sculpture, la poésie, la peinture et le son pour créer des compositions transversales qui résistent à la simple catégorisation face à la fossilisation.

L’artiste américaine a connu une trajectoire fulgurante. Son exposition actuelle à l’Acacias Art Center à Paris qui lui vaut d’être lauréate du prix Reiffers Art Initiatives 2023 pour la jeune création et la diversité culturelle ne fait que confirmer son talent de poète visuelle. Tout comme son très remarqué show ce printemps au Swiss Institute de New York. Connue pour ses sculptures réalisées à partir de rebuts trouvés dans la rue, elle y présentait également ses puissantes peintures de corps. Chez elle, objets et éléments de la toile forment autant de mots qu’elle assemble en poèmes d’une intensité folle. Ses œuvres qui convoquent l’urgence, le désir et la contrainte seront présentées à la Bourse de commerce à la rentrée.